21 Décembre 2012
Aux dernières rumeurs, soutenues par des propos d’une interne à Nissan, la future GT-R prévue pour 2017-2018 serait hybride. La GT-R36 utiliserait "du matériel électrique", comme des moteurs supplémentaires affectés aux essieux. Cette prochaine génération, qui ne sera pas développée par l’ingénieur Kazutoshi Mizuno (en retraite), réduirait le volume de sa cylindrée (3.8 L 550 ch) et installerait un start-stop, une récupération d’énergie et une désactivation des cylindres. Toutes ces technologies, de dernière génération, optimiseraient le bilan carbone de la sportive et permettrait à la GT-R de titiller une autre caste dans le milieu de la voiture sportive.
La concurrence rôde
Pour l’instant, ce statut d’hybride est évasif. On ignore si la transmission intégrale de la R35 sera retenue puisque rajouter des moteurs électriques, et des batteries, augmentera forcément le poids total. Déjà à 1.740 kilos à vide, la GT-R n’est pas un poids plume et la tendance actuelle serait plutôt au régime qu’à la prise de muscle. Néanmoins, l’hypothèse de l’hybride tient pour une bonne raison: la concurrence. Honda a confirmé le développement d’une nouvelle NSX, hybride, et cette nouveauté compte bien ennuyer Nissan autant sur la piste que sur les chiffres de ventes. Et puis aussi, McLaren et sa P1 ainsi que Porsche et la 918 Spyder ont retenu cette solution technique.
La catégorie du dessus
Depuis 1972, Nissan a développé considérablement sa GT-R. De là Skyline préparée (génération C10, R31, R33, R32 et R34) à la GT-R35 de 2009, Nissan a fait passer une simple appellation de coupé de luxe au rang de sportive incontournable. La voiture confidentielle pour passionné acharné d’alors est venue semer le trouble dans la hiérarchie des GT du moment. Fort d’un développement permanent (une mise à jour par an, avec optimisation châssis, moteur et aérodynamique), la GT-R veut être devant. Si la prochaine génération "mute" vers l’hybride, avec des performances en hausse, alors la GT-R ne serait plus une "simple GT".